Laforêt,Légendes et mystères au chevet de Laforêt
Caché derrière les petites fermes en schiste, «Pépé crochet» est assis au bord de l’abreuvoir. Il nous conte la vie au temps des séchoirs à tabac et lavoirs de ce village rustique plein de charme.
Caché derrière les petites fermes en schiste, «Pépé crochet» est assis au bord de l’abreuvoir. Il nous conte la vie au temps des séchoirs à tabac et lavoirs de ce village rustique plein de charme.
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Passé Vresse et le pont qui enjambe la Semois, Laforêt se découvre derrière une toile de verdure : petit village rustique et sauvage, il impose la tranquillité. Sans doute cela est dû aux légendes et aux mystères qui émaillent ses ruelles : depuis la fontaine, surgissent au coin d’un sentier ou d’un virage, le chasseur sauvage, la dame blanche, le verbouc, les nutons.
Les maisons larges et profondes sont bâties en schiste autour de l’église Sainte-Agathe. D’amples toitures très particulières, dites à « faisiaux », recouvrent cet habitat. Un décor tout ardennais complète l’ensemble : entrées basses, cœurs porte-bonheur et protecteurs sur les granges, œil-de-bœuf en schiste, encadrements des portes et fenêtres en bois. Autrefois entouré de champs de tabac, Laforêt possède encore des séchoirs, souvenir de la richesse de la région. D’autres témoins de l’organisation de la vie quotidienne d’autrefois fourmillent : lavoirs, abreuvoirs et fontaines. En contrebas du village, en été, une passerelle tressée de bois (claies) est jetée sur la Semois. Elle est l’héritage des planteurs de tabac qui rejoignaient ainsi sans faire de détour, les terres cultivables et fertiles le long de la rivière…
L’association Les Plus Beaux Villages de Wallonie chapeaute un réseau de 33 villages, porteurs d’une identité territoriale forte et reflets d'une architecture traditionnelle. Elle s’attache à la valorisation du patrimoine rural, culturel et naturel de la Wallonie et s’inscrit dans le développement d’un tourisme local et responsable.
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